dimanche 2 septembre 2012

POUR L'EVEIL DES CONSCIENCES N°7 (du 20 août 2012)



Face book :  groupe Tournant spirituel

MJ le 24/08/2012

Je reviens dans le groupe après une longue absence (en voyage pour séminaires). Je vois certaines plaintes amères concernant un envahissement par des pubs genre new age. Certes on peut toujours en éliminer mais pourquoi ne pas avant tout rester actifs sur le plan de la recherche? Il fut une longue période où je m'astreignais chaque jour à apporter des éléments. Qu'est-ce qui empêche les autres anthroposophes ou sympathisants de faire de même ? - d'ailleurs certain(e)s le font et continuent, ce dont je les remercie profondément. Pour ma part j'aimerais recopier ici une enquête que j'avais essayé de lancer il y a 1 an, destinée à entrer dans une recherche en commun. Très peu l'ont prise au sérieux, notamment parmi les personnes qui se plaignent. Est-ce que nous devons nous borner à répéter chaque jour, chaque semaine, les mêmes conseils sur la qualité des journées, etc ? Moi je verrais bien dans ce groupe des rencontres autour de thèmes de recherches, de témoignages personnels. C'est pourquoi je recopie ci-dessous le questionnement que j'avais posé, avec l'éclairage de Rudolf Steiner sur les rapports humains. J'espère que cela ne restera pas un caillou dans l'eau... Je voudrais affiner avec vous tou(te)s la question décisive aujourd'hui pour les nouvelles formes sociales (voir la citation de Rudolf Steiner et mon commentaire ci-dessous):
« En quoi sympathie ou antipathie peuvent-elles étouffer ou fausser un rapport karmique, ce qui aboutit à prendre des fausses directions, le problème réel étant le plus souvent "rejeté jusqu’à l’incarnation suivante où les deux personnes se retrouveront à nouveau" ?

Comment cela peut-il aussi rejaillir sur l'ambiance et les formes de la vie sociale ?
Merci donc de témoigner de vos expériences.

L’ENTENTE SOCIALE ENTRE LES HOMMES
par Rudolf Steiner  (conférence du 10/10/1916 à Zurich)

"Nous vivons à l’époque où doit se fortifier cette âme de conscience qui a pour caractère d’être concentrée en elle-même ; l’une des conditions de son développement est que les relations que nous établissons avec les autres hommes aient moins d’importance pour nous que ce moi intérieur qui monte en nous du fond des anciennes incarnations dont il est le souvenir, le fruit.
Lorsqu’à l’époque gréco-romaine deux hommes se rencontraient dans la vie, chacun ressentait l’impression spontanée de ce qu’était l’autre. Quand nous nous rencontrons afin que l’âme de conscience, plus isolée en l’homme, puisse s’épanouir, il faut qu’agisse davantage ce qui monte, chez l’un et l’autre, du fond des incarnations antérieures. Cela exige naturellement plus de temps qu’un lien noué au premier contact ; mais il faut peu à peu, instinctivement, que le sentiment fasse resurgir ce qui a été jadis vécu en commun. Et c’est bien cela qui est nécessaire aujourd’hui, de se connaître les uns les autres, de limiter les angles individuels ; l’effort fait en ce sens est inspiré, encore inconsciemment instinctivement, par les réminiscences, les conséquences de nos vies précédentes.

L’âme de conscience ne peut s’éduquer que si l’on tire davantage de soi-même le lien qui unit à autrui ; tandis que l’âme d’entendement et d’affinité élective (autre nom de l’âme de cœur et de raison) s’est formée par des contacts spontanés au premier coup d’œil.
Ce que je viens de vous caractériser ne fait que commencer avec la cinquième époque post-atlantéenne (cinq époques depuis la catastrophe du déluge). Il sera toujours de plus en plus difficile aux hommes, au cours de cette époque-ci, d’établir entre eux des relations satisfaisantes, car il faut justement pour cela de la maturité intérieure. Il sera de plus en plus fréquent que des personnes réunies par le karma auront de la difficulté à s’accepter, à se comprendre, car, d’autre part et pour d’autres raisons karmiques, ( les influences lucifériennes et ahrimaniennes dans la destinée) elles n’ont peut-être pas la force de revivre instinctivement les rapports qui reposent sur un passé lointain. Voici des êtres que le destin unit, ils s’aiment : c’est l’effet d’incarnations antérieures. Mais d’autres forces viennent à l’encontre de cette réminiscence, ils se séparent. Lorsqu’on se rencontre ainsi dans la vie. Il faut examiner si l’élan qu’on ressent à vraiment assez de portée pour fonder un lien durable ; et non seulement dans ce cas, mais il en est de même pour un fils, une fille, un père, une mère ; il est de plus en plus difficile d’établir des liens de compréhension entre parents et enfants, frères et sœurs. Ils se comprennent de moins en moins les uns les autres, parce que cette compréhension réclame de plus en plus que nous prenions d’abord conscience intérieurement de l’apport du karma en nous.
La perspective ouverte à l’époque actuelle est, vous le voyez, celle assez négative d’une difficulté de compréhension entre les hommes. Il en résulte pour nous le devoir de regarder bien en face ce signe des temps et ne pas nous enfermer dans un rêve illusoire ; car cette condition de notre développement est absolument nécessaire. S’il n’était pas imposé à cette cinquième vague d’humanité post-atlantéenne d’établir plus difficilement des liens réciproques, les hommes vivraient plus en commun et sur une base naturelle ; l’individualité de l’âme de conscience ne pourrait se former en ce cas. Il faut donc qu’il en soit ainsi ; il faut que l’on passe par cette épreuve pour que l’âme de conscience puisse éclore en l’homme.

Il ne surgirait, de toute évidence, que des guerres et des luttes jusque dans le plus infime rapport, si seul s’exprimait l’aspect négatif de cette cinquième époque. Un seul mot peut me permettre de rendre sensible à chacun de vous quel remède on pourrait trouver pour résoudre le problème de la compréhension entre les hommes. Et c’est celui-ci : il faut acquérir toujours plus la conscience – puisque nous sommes à l’âge de la conscience- d’une compréhension sociale. C’est se qui résume en un seul mot des besoins qui, avant notre époque, n’ont absolument jamais existé dans la même proportion.

Si l’on connaît bien la structure sociale des Grecs et des Romains, on sait que l’individualisme n’y était pas aussi ancré dans l’homme qu’il l’est aujourd’hui chez l’Européen ou chez l’Américain, qui est un dérivé de l’Européen. Vous le comprendrez bien mieux encore si vous comparez aux hommes les espèces animales. Pourquoi les membres d’une même espèce animale vivent-ils entre eux enfermés dans leurs limites précises ? Parce que leur âme groupe, l’âme de l’espèce les y oblige. C’est quelque chose d’inné en eux, d’inévitable : mais ils ne peuvent pas non plus s’élever au-dessus de cette espèce ; ils y sont confinés. L’homme doit s’élever au-dessus de l’espèce. Il doit se former dans son individualité ; et notamment à l’âge de la conscience, ce développement de soi-même est une tâche essentielle. Il plane encore sur la civilisation gréco-romaine, de toute évidence, une nuance d’âme groupe. Les hommes sont encore enchâssés dans une structure sociale qui, tout en s’inspirant déjà des forces morales, a pourtant encore une forme rigide. (Vestige de l’âme groupe jusqu’à nos jours, dans l’esprit communautaire villageois, l’autre étant l’étranger, dés quitté un clocher pour un autre. Tragédie de « Roméo et Juliette » de Shakespeare, lui représentant de l’âme de conscience. Exprimant et révélant, le sens des individualités) Ces formations sociales se dissolvent à mesure qu’on entre dans la cinquième époque. Les survivances d’âme-groupes, qui coloraient encore la quatrième époque post-atlantéenne, n’ont plus de sens pour la nôtre. Par contre, la compréhension sociale doit s’établir sur une base plus consciente. Il doit monter au premier plan tout ce qui émane d’une connaissance profonde de l’individu, de la personnalité. Un sens tout spécial de l’homme, un intérêt pour tout ce qui est humain, voilà ce qui prendra jour, surtout si la science spirituelle n’est plus conçue abstraitement, mais sous une forme concrète, si elle prend racine dans la vie, et cela au sein des cercles qui la cultivent. Il y aura des hommes qui sauront enseigner à leurs frères comment s’expriment les différentes nuances de tempéraments, les différents types de caractères, pourquoi il faut traiter celui-là de telle manière et cet autre d’une autre. Les hommes qui sont spécialement doués pour saisir ces nuances les enseigneront à ceux qui doivent l’apprendre. Il faudra étudier la psychologie pratique, l’étude pratique de l’âme et aussi la vie ; et il en résultera peu à peu une véritable compréhension sociale de l’humanité, ainsi que de son évolution.

Cette « bonne intelligence » sociale, comment a-t-elle essayé jusqu’ici de se réaliser ? Des théories abstraites sont apparues, tout un ensemble contradictoire d’idéalismes abstraits, toutes sortes de socialismes recherchant le bonheur de l’homme et du peuple. Si l’on voulait vraiment mettre en pratique les idées sociales ainsi enfantées, on verrait alors qu’elles ne sont pas réalisables. Ce dont il s’agit en réalité, ce n’est pas de fonder des sociétés ou des partis à programme arrêté, mais de faire comprendre l’homme et notamment de répandre la connaissance humaine qui permet de comprendre l’enfant, de développer chaque enfant en rapport avec sa personnalité. Ainsi nous apprendrons à trouver notre place dans la vie et, lorsque par le karma, nous rencontrerons un autre être qui deviendra pour nous un intime, nous saurons cultiver les liens véritables et durables qui sont dans la vie les plus féconds.

Une connaissance pratique de l’homme, un intérêt concret et effectif pour l’homme, voilà ce qui nous importe le plus. De nos jours nous sommes encore bien loin du compte ! Qu’est-ce qui nous vient actuellement à l’esprit quand nous faisons la connaissance de quelqu’un ? Il est sympathique ou antipathique. Observez bien autour de vous et vous verrez, que dans la plupart des cas c’est là le seul jugement que l’on fasse, ou, si l’impression est un peu plus complexe, elle est dominée par cet unique point de vue : cela m’est sympathique en lui ou antipathique. Opinions toutes faites ! On s’est forgé en soi l’idéal d’un certain type et, suivant que ceux que l’on rencontre s’en rapprochent ou non, on laisse tomber son jugement. Avant que ne soit passée cette manière d’établir des sympathies ou des antipathies sur des préjugés, des parties pris pour tel ou tel genre de caractère, et avant que ne soit répandue l’habitude de prendre les hommes tels qu’ils sont, une véritable connaissance pratique de l’homme ne pourra avancer d’un pas.

Songez combien il est fréquent aujourd’hui, lorsque deux êtres sont mis en contact par les circonstances, que de l’antipathie surgisse et que toutes leurs relations s’établissent sous ce signe de l’antipathie.

Un rapport karmique est par là très souvent étouffé, ou bien prend une fausse direction et doit être rejeté jusqu’à l’incarnation suivante où les deux personnes se retrouverons à nouveau. Sympathie et antipathie sont les plus grandes ennemies du véritable intérêt social. On s’en rend presque jamais compte. Celui qui sait combien cette compréhension des hommes entre eux est importante pour l’évolution à venir de l’humanité, observe avec un serrement de cœur souvent douloureux les maîtres qui, par exemple, dans leur classe, ont des sympathies ou des antipathies préconçues pour leurs élèves qu’ils traitent en conséquence. Alors que leur tâche consisterait à prendre chaque enfant comme il est et à tirer de ce qu’il est le meilleur possible.
Mais cette tendance pénètre jusque dans nos institutions, nos lois sociales. Elle écarte toujours les individualités qui pourraient se comprendre impartialement ; elle ne tient aucun compte de ce qu’est la véritable personnalité. C’est là que la science spirituelle peut introduire une connaissance concrète de l’âme, de la psychologie humaine. Il est indispensable, pour la compréhension sociale entre les hommes, de créer ainsi le contrepoids à la peine de plus en plus grande que nous avons à nous comprendre réciproquement." (R. Steiner)

. Michel Joseph : .En Art Social, à partir des premières réponses, on peut commencer à entrer en résonance, à se mettre à l'écoute des résonances plus profondes... Pour ma part, me revient un vécu familier et en même temps caché, occulté par la conscience ordinaire. Il s'agit de l'expérience de la prime rencontre : que se passe t-il lorsque nous rencontrons une personne pour la toute première fois? Il faut se concentrer sur l'instant éphémère : si j'écoute profondément ce que mes yeux me disent, si je vois ce que mes oreilles entendent, si je goûte ce qui me touche par tous les autres sens, je peux arriver à "intuitiver" l'être unique qui est là, mais c'est très délicat, très fugitif comme impression - et pourtant ce bref instant a un parfum d'éternité. C'est cela l'expérience pure de l'Autre, et dedans résonne déjà tout un univers: ça parle de partout, venu des origines des mondes et de dizaines, centaines d'existences terrestres et supraterrestres. Cette expérience pure est exactement la même que quand je me réveille: au moment du réveil, j'ai devant moi toutes les expériences de la nuit, vécues dans des états de conscience hors du corps, mais très vite, avant même que je puisse explorer, approfondir, me 'r-appeler', l'état de conscience diurne s'empare de moi, m'envoie déjà 100 détails venus de perceptions extérieures et de préoccupations, de souvenirs des journées précédentes, d'analyses et projets, de projections vers l'avenir. bref, toute une auto-programmation qui m'empêche de discerner ce qui vit dans la durée... Dans le cas de la rencontre d'une personne, il faut d'abord que je m'endorme et me réveille en elle et cela se passe en un clin d'oeil, mais déjà mon double veut tâter le sien : attirance, répulsion, sympathie, antipathie... C'est cette ambiance astrale qui vient recouvrir l'expérience pure et qui provoque ce paradoxe : la première impression est toujours illusoire, et en même temps pleine de vérité. De même que les rêves du matin sont tout à la fois faux et vrais! Bon, j'arrête là pour l'instant, pour savoir d'abord si ce que je vous dis là entre en résonance avec des vécus profonds chez vous.
· · · 24 août, 18:48, à proximité de Paris

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    Valerie Fredin, Annelies Rhebergen, Eunice Sousa Pinheiro et 6 autres personnes aiment ça.
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            Pedro-josé Martinez González Merci beaucoup Michel, pour votre aportation!...

            Date: Fri, 24 Aug 2012 
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            Alain Ferragut Ah ! Salut Michel. Durant mes vacances j'ai trouvé les ouvrages introuvables de Louis C. Kervran sur les transmutations biologiques. Apparemment ça n'intéresse pas le CEA, il va donc falloir trouver un débouché... Peut être d'abord une piqûre de rappel dans le prochain Tournant ?
            24 août, 22:13 · Je n’aime plusJ’aime · 3
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            Patrick Roussel
            Michel, ton amertume est compréhensible et ton impulsion adaptée à notre époque voire notre attente (je pense pour les autres... qui ne sont plus là). Ce qui est difficile dan la page facebook tournant spirituel, c'est de s'y retrouver... c 'est-à-dire de suivre des éléments qui font écho en nous. Or, c'est le fouillis... Explique-nous par exemple comment se font les inscriptions au groupes, moi, j'ai du mal à comprendre comment le temple se remplit de vendeurs et de faux prophètes.... Quel avenir pour le groupe et non pour les sujets du groupe ? Ceci dit : bon retour ! J’aime · 2
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            Katalin Laut Enfin! Bienvenue Michel.
            25 août, 06:40 · J’aime · 2
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            Patrick Roussel Est-ce que FB n'est pas simplement une plateforme plutôt que le forum qu'on voudrait parfois en faire (au sens moderne de colloque plus qu'au sens ancien de place de marché) ?
            25 août, 08:03 · J’aime · 2
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            Laurent Christophe Pouply Bon retour. Ma première impression : le courage du bon sens             25 août, 09:21 · J’aime · 1
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            Patrick Roussel Question : comment sont ajoutées les personnes ?
            25 août, 09:52 · J’aimeJe n’aime plus · 1
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            Eunice Sousa Pinheiro Very good points in your approach Michel, thank you!i want to reread it , digest and ponder...
            25 août, 10:43 · J’aimeJe n’aime plus · 1
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            Michel Joseph
            Bonjour à vous cher(e)s ami(e)s Alain, le prochain Tournant (n°18/3) devra être prêt d'ici mi septembre : j'attends donc ton article avec impatience. Il faudrait en fait pour ce groupe fb : 1) tt d'abord 5 sujets sur lesquels se questionner, revenir sans cesse, insister, quémander... 2) si des thèmes secondaires en émergent, il faut ouvrir aussi ces thèmes et les entretenir avec la même insistance 3) pourquoi l'un(e) ou l'autre n'établirait-il pas un catalogue des thèmes, plus exactement des fils d'échanges, pour indiquer par ex où se trouve la suite de telle intervention, ou les réactions, etc.
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            25 août, 13:55 · J’aimeJe n’aime plus · 1
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            Patrick Roussel Oui Michel, c'est bien tes suggestions mais FB n'est pas l'outil pour ça (c'est un peu comme scier une planche avec un marteau... ;)). Ta proposition est exactement : un forum (...) comme celui qui existe (voir lien ci-après). http://asso-science.org/phpBB3_eurosophia/
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            Valerie Fredin comme Patrick, j'ai son questionnement ... je suis un peu déboussolée sans pour autant perdre le nord ... !


25/8/12
Michel Joseph
Bonjour, plutôt que de polémiquer sur le bien fondé de ce groupe, je propose la pratique pour TOUTES et TOUS. Par exemple un exercice d'ART SOCIAL (une impulsion fondamentale de Tournant spirituel). Voici en bref en quoi cela consiste :
Il y a 4 étapes à traverser pour se ressentir dans un tissage en commun de formes dans l'invisible, formes qui sont celles des rapports humains et que l'on appelle pour cela les 'nouvelles formes sociales' .

Dans les échanges que nous allons avoir ensemble, on va donc passer progressivement de la communication habituelle par la tête (intellect) à une 'communion', à l'aide de notre organisme entier (physico-psycho-spirituel) et avec l'organisme communautaire formé par tous ceux/celles qui vont participer.

Dans cette dynamique, les 4 étapes se nomment : 1)la préparation ou étude 2)la catharsis ou purification 3)la transsubstanciation (transformation des substances psycho-spirituelles) 4)la communion (ensemble et avec la terre entière).

1ère étape :
Une idée est exprimée, il s'agit de la transformer méditativement en image(s) intérieure(s) jusqu'à ce que se créent en soi-même des RESONANCES :
celles-ci sont, non pas de simples associations d'idées ou jeux de mots, mais des vécus intérieurs de SITUATIONS réelles où une idée ou image du même genre (ou la même sous une autre forme) s'est manifestée - ce qui nous ramène parfois à des situations lointaines et quasi oubliées de l'enfance. Lorsque cela vient, il s'agit de l'exprimer à son tour, pour que les nouvelles images provoquent chez les autres de nouvelles résonances. De cette manière nous allons ensemble tisser quelque chose en commun. Dès qu'on y parviendra, je vous expliquerai la seconde étape. Mais comment déjà arriver à la première étape ?
3 qualités fondamentales sont à cultiver pour ce travail :
a) l'écoute (ou ici lecture) active méditative :
- prendre conscience, comme une vaste sphère autour de soi, de la globalité du groupe de personnes qui veut participer
- méditer l'idée initiale (ainsi que celles ajoutées par le processus de résonance) en la transformant en image(s) ou en cherchant un (des) lien(s) particulier(s) avec sa (ses) propre(s) expérience(s) - qu'est-ce qui résonne en moi avec ces images? quelle(s) expérience(s) personnelle(s) ?
b) la véracité : tout mensonge, voire exagération ou même interprétation risque de rompre le lien subtil des résonances
c) l'étonnement vrai et le courage de la recherche.

Le mieux est d'essayer. je propose une idée-image en rapport avec la date d'aujourd'hui:
le 26 août de l'an 383 mourait l'évêque missionnaire des Goths, celui qui a inventé le gothique à partir du grec et des dialectes germaniques (il a même rédigé des traductions d'Evangiles en gothique). C'est donc 'l'arrière grand père' des langues allemandes et so invention la plus extraordinaire est le mot "ICH" (= je, moi) dans lequel sont incorporés les deux noms J(esus)CH(ristus). C'est ainsi que l'allemand est devenue la seule langue mondiale dans laquelle on parle du Christ (le Je ou Moi de toute l'humanité) pour dire je ou moi.
Merci pour les résonances que vous voudrez bien rendre, et bon dimanche.
J’aimeJe n’aime plus · · Annuler l’abonnementS’abonner à la publication · 26 août, 14:36

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      Claude Gendron, Nouvel Espoir, Gracia Muñoz Jimenez et 6 autres personnes aiment ça.
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            Michel Joseph
            Pour ma part, je regarde l'usage que nous faisons constamment du "je" et du "moi" : quelle expérience en avons-nous? Par ex au niveau des sonorités, le son je semble vouloir remplir la bouche tandis que le mmm va plus dans le nez et le crân...
            e. Mais tout cela entre aussi en résonance avec un important aspect psychologique des Français : mmm..., bouche emplie... ceci résonne avec notre sens du goût (culinaire et culturel artistique). Par contre ICH se place d'emblée au milieu de la tête pour monter comme une flamme tandis que le 'ch' (en Allemagne plutôt chuinté, très doux, en Suisse plus dans la gorge, rude) semble vouloir emmener cette flamme vers l'avant...
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            26 août, 20:10 · J’aimeJe n’aime plus · 1
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            Virginie Riot Le Ich me donne l'impression de traverser la colonne direction fontanelle, je me donne l'impression d'aller à l'extérieur et moi est intériorisé.
            lundi, à 01:16 · Je n’aime plusJ’aime · 1
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            Patrick Roussel
            "Je" est pour moi un sujet actif : "je" parle... "Je" précède donc mon action et pas celle d'un autre, "je" m'engage d'une certaine manière dans le monde m'insère comme acteur. "Moi" est plus retiré, il reste en arrière sans prendre part. ...
            Par exemple : qui a fait ça ? On répond "moi" et pas "je" qui pourtant a été l'acteur quand on veut être moins affirmatif. La réponse "J'ai fait ça" est plus percutante, assurée, plus proche, parfois plus fière aussi. "Moi" est une sorte d'étranger, écrirait-on "moi veux" ou "moi veut", d'une certaine manière c'est à la fois plus impersonnel, plus lointain et plus profond (enfoui). "Je" est plus à la surface. Je me montre mais dans le miroir je vois moi...
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            lundi, à 06:22 · Je n’aime plusJ’aime · 1
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            Margret Atelier Cosmobiographie
            Pour ma part je ressens la suite ainsi : Du Soi – séjournant dans la sphère solaire avec tous les autres êtres humains, en passant par le JE – l’individualité spirituelle de chaque Individualité humain, le Moi terrestre porteur d’idéaux et ...
            de bonnes intentions, le moi et l’égo, mue par les forces ahrimaniens, lucifériens, les doubles et autres élémentaux. Mais je constate une difficulté de ressentir vos ressentis, pê parce que le français n’est pas ma langue maternelle et je devais faire un effort ‘special’ en plus pour me lier aux vécus décrits. j’ai compris pourquoi au tout début de l’exercice par rapport au ICH m’a toute suite amené vers l’être bouddhique - ce sont les différences dans les états de conscience qui font que mon moi ordinaire a du mal de connaitre mon Je et mon Soi, car ma conscience quotidienne est endormie. Steiner met en garde de descendre la conscience cosmique vers la vie quotidienne, en dehors de la méditation, mais je pense de ne pas être la seule qui vit des moments d’ouverture spherique lors de contemplation d’un arbre, de la nature, du ciel, d’un autre être, d’un enfant. seulement souvent nous ne sommes pas conscient de ces passages dans notre conscience, mais on peut le devenir desormais.
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            Hier, à 11:43 · Je n’aime plusJ’aime · 4
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            Nouvel Espoir Pour moi "ICH" c'est un son qui traverse tout l'être, faisant le lien entre le haut et le bas; il remplisse le corps d'une force qui est encrée dans un point de l'Univers, donnant une sentiment de plénitude;
            "Je" c'est un aui affirme et impose la personnalité, réveille et précise
            "MOI" donne de l'espace, adoucisse par la présence du "O". Il est ainsi que je les perçois...
            Hier, à 16:51 · Modifié · Je n’aime plusJ’aime · 3
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            Genevieve Lancon
            Une "réponse prudente et possible" parmi tant d'autres suite au questionnement posé ci-dessus,---donc [ 'l'arrière grand père' des langues allemandes et son invention la plus extraordinaire est le mot "ICH" (= je, moi) dans lequel sont inco...
            rporés les deux noms J(esus)CH(ristus). C'est ainsi que l'allemand est devenue la seule langue mondiale dans laquelle on parle du Christ (le Je ou Moi de toute l'humanité) pour dire je ou moi]. ---Pour ma part,il s'agit de rester prudent, je pense qu'il peut y avoir des "nuances" dans les traductions et l'interprétation, ainsi que dans les compréhensions...! exemple: "http://fr.wikipedia.org/wiki/IHS_(religion)"
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            Hier, à 18:04 · J’aimeJe n’aime plus · 1
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            Michel Joseph
            Bonjour Geneviève, les documents auxquels tu te réfères parlent essentiellement de Jésus et pas de Christ - c'est le courant d'Athanase, courant majoritaire de l'Eglise catholique romaine, et c'est pour cela qu'il aboutit au jésuitisme, tellement polarisé sur Jésus et au détriment du Christ. Il faut donc bien se garder de confondre le "IHS" des athanasiens et des Jésuites avec le "ICH" de Ulfilas qui , lui était dans le courant d'Arius (arianisme), celui du christianisme des tribus païennes finalement rejeté par l'Eglise. C'est en traduisant pour la 1ère fois la Bible en gotique ( les Wisigots étaien alors - au IVème siècle essentiellement vers la Mer Noire et l'embouchure du Danube) que Ulfilas créa le mot Ich. Il faut se représenter le ICH dans un soleil : le Christ porté par Jésus - ce qu'ignore totalement le IHS. Pour mieux comprendre ces deux courants d'Arius et d'Athanase, voir de Rudolf Steiner "la formation spirituelle de l'Europe" (GA 204 juin 1921).



GROUPE Eurosophia

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Michel Joseph
Neil Armstrong (suite du 19/08/12) 2 éléments importants s'ajoutent comme résonances:

1) le nombre des astronautes liées aux vols lunaires : 12 ! le nombre initiatique : les 12 types humains (signes zodiacaux). Généralement lors d'une initiation majeure, il y avait 12 personnes autour qui se chargeaient chacune d'un aspect particulier du processus initiatique. Dans notre biographie, nous retrouvons aussi 12 messagers principaux autour de nous lors de chaque septaine de vie : ce sont eux qui nous aident à faire descendre nos facultés, à devenir nous-mêmes.

2) l'autre élément en résonance, c'est qu'au moment de la mort de Neil Armstrong, son célèbre homonyme, le multi-héros du Tour de France, Lance Armstrong, se faisait retirer par l’Usada (agence américaine antidopage) tous ses titres de champion et décidait de le radier à vie du cyclisme professionnel. Les champions sportifs suivent, eux aussi, un entraînement extrême, semblable à celui des as tronautes. Et l'on voit que parmi eux, aujourd'hui, la tentation est toujours grande de multiplier ses capacités physiques en recourant à des substances chimiques - d'ailleurs interdites. Simple coïncidence direz-vous? Certes, mais significative car cette résonance de 2 événements concomitants pose plusieurs questions :
- Lance Armstrong apparaît ici comme un double négatif de Neil Armstrong, ce qui correspond au fait que dans toute initiation se présente toujours l'épreuve du petit gardien du seuil : une image terrifiante de soi-même avec toutes les imperfections et charges karmiques non résolues qu'il faut affronter et transformer. Généralement c'est notre propre double qui joue ce rôle de petit gardien. Ici le motif de la nécessité du travail sur la moralité apparaît dans toute sa portée. La préparation de l'initiation doit être accompagnée de ce travail intense sur la moralité, sur la transformation de l'ego luciférien et du double ahrimanien, afin que le vrai Je puisse prendre sa place.
- Cependant, il faut bien voir que Lance A. n'est pas seulement l'incarnation d'un "double" : il a accepté la décision de l'Usada et il a décidé d'abandonner sa carrière professionnelle pour mieux se consacrer à la fondation contre le cancer qu'il a créée depuis quelques années. Alors ? Résonance ici entre les 2 Armstrong, comme si le passage du seuil par l'un aidait l'autre à trouver l'énergie morale rédemptrice ? Ou, inversement aussi : transformation du karma de L. A. qui aide N. A. à entamer son vrai voyage cosmique ? Il est plus que certain que L. A. ne peut pas ne pas y avoir pensé - comme s'il voulait que leur nom commun ne soit pas flétri, dans un moment si important. On a ici véritablement un motif manichéen de transformation du mal en bien (voir un de mes commentaires précédents à propos du passé karmique des deux héros de l'espace Lindbergh et Armstrong, en rapport avec la région de Colchis près de la Mer Noire).
- Tout ceci nous pose aussi la question de la préparation des astronautes : leur impose t-on la prise de substances, par exemple de psychotropes ? Cette question résulte aussi de la résonance-coïncidence entre les 2 Armstrong
- Ces choses ne sont pas sans résonner également avec la mort inattendue, survenue dans le même temps, du célèbre présentateur télé Jean-Luc Delarue. On peut voir chez lui aussi divers motifs dont nous avons parlé : l'excellence dans son domaine et le désir de se surpasser toujours, le problème de la drogue, l'engagement ensuite pour aider les jeunes à "ne pas se faire prendre" dans ces tentations et aussi à en sortir, le motif manichéen et christique de la rédemption.
      Marie Zo aime ça.
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Michel Joseph
Résonances méditatives:
suite d'un travail entamé dans l'autre groupe - voir sur 'tournant spirituel' l'explication générale avec les premiers exemples (1) Ulfilas et le 'ich' , je, moi, soi... 2) morts des pionniers de l'espace : Charles Lindbergh et Neil Alden Armstrong
je continue ici le 2) mort de Neil Alden Armstrong : la sélection et préparation très minutieuse des astronautes est un rappel matérialisé de ce qui se faisait jadis dans les centres de mystères, les écoles d'initiation : entraînement rigoureux des candidats, épreuves physiques et morales très strictes, notamment domination de la peur, préparation aux cas limites, à l'absence de pesanteur, à la perte des orientations extérieures, préparation psychologique, etc. Les vols dans les capsules et le passage par des stations orbitales ou par la lune ressemblent étrangement aux expériences de sortie consciente du corps - avec l'appareillage technologique en plus. D'ailleurs ces voyages ont une influence sur la psychologie des astronautes et ils semblent y vivre des expériences psycho-spirituelles sur lesquelles on a préféré faire le silence. Particulièrement sur la lune (ou autour) se sont produites des perceptions très particulières que l'on a toujours tues. Il est clair que sur les 12 astronautes qui sont allés jusqu'à la lune, la plupart sont revenus complètement changés, certains avec des syndromes psychiques, d'autres avec des tendances mystiques accrues. Qu'ont-ils rencontré là haut? Et d'ailleurs, pourquoi les vols habités sur la Lune ont-ils été totalement abandonnés au bout d'à peine 3 ans ?
28 août, 15:33,
      Margret Atelier Cosmobiographie, Annelies Rhebergen, Pedro-josé Martinez González et 2 autres personnes aiment ça.

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            Umbra Perchiazzi C'est très interessant, Michel !
            28 août, 16:09 · Je n’aime plusJ’aime · 1
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            Michel Joseph 2 éléments importants s'ajoutent comme résonances:
 1) le nombre des astronautes liées aux vols lunaires : 12 ! le nombre initiatique : les 12 types humains (signes zodiacaux). Généralement lors d'une initiation majeure, il y avait 12 personnes autour qui se chargeaient chacune d'un aspect particulier du processus initiatique. Dans notre biographie, nous retrouvons aussi 12 messagers principaux autour de nous lors de chaque septaine de vie : ce sont eux qui nous aident à faire descendre nos facultés, à devenir nous-mêmes
  2) l'autre élément en résonance, c'est qu'au moment de la mort de Neil Armstrong, son célèbre homonyme, le multi-héros du Tour de France, Lance Armstrong, se faisait retirer par l’Usada (agence américaine antidopage) tous ses titres de champion et décidait de le radier à vie du cyclisme professionnel. Les champions sportifs suivent, eux aussi, un entraînement extrême, semblable à celui des astronautes. Et l'on voit que parmi eux, aujourd'hui, la tentation est toujours grande de multiplier ses capacités physiques en recourant à des substances chimiques - d'ailleurs interdites. Simple coïncidence direz-vous? Certes, mais significative car cette résonance de 2 événements concomitants pose plusieurs questions : - Lance Armstrong apparaît ici comme un double négatif de Neil Armstrong, ce qui correspond au fait que dans toute initiation se présente toujours l'épreuve du petit gardien du seuil : une image terrifiante de soi-même avec toutes les imperfections et charges karmiques non résolues qu'il faut affronter et transformer. Généralement c'est notre propre double qui joue ce rôle de petit gardien. Ici le motif de la nécessité du travail sur la moralité apparaît dans toute sa portée. La préparation de l'initiation doit être accompagnée de ce travail intense sur la moralité, sur la transformation de l'ego luciférien et du double ahrimanien, afin que le vrai Je puisse prendre sa place. - Cependant, il faut bien voir que Lance A. n'est pas seulement l'incarnation d'un "double" : il a accepté la décision de l'Usada et il a décidé d'abandonner sa carrière professionnelle pour mieux se consacrer à la fondation contre le cancer qu'il a créée depuis quelques années. Alors ? Résonance ici entre les 2 Armstrong, comme si le passage du seuil par l'un aidait l'autre à trouver l'énergie morale rédemptrice ? Ou, inversement aussi : transformation du karma de L. A. qui aide N. A. à entamer son vrai voyage cosmique ? Il est plus que certain que L. A. ne peut pas ne pas y avoir pensé - comme s'il voulait que leur nom commun ne soit pas flétri, dans un moment si important. On a ici véritablement un motif manichéen de transformation du mal en bien (voir un de mes commentaires précédents à propos du passé karmique des deux héros de l'espace Lindbergh et Armstrong, en rapport avec la région de Colchis près de la Mer Noire). - Tout ceci nous pose aussi la question de la préparation des astronautes : leur impose t-on la prise de substances, par exemple de psychotropes ? Cette question résulte aussi de la résonance-coïncidence entre les 2 Armstrong - Ces choses ne sont pas sans résonner également avec la mort inattendue, survenue dans le même temps, du célèbre présentateur télé Jean-Luc Delarue. On peut voir chez lui aussi divers motifs dont nous avons parlé : l'excellence dans son domaine et le désir de se surpasser toujours, le problème de la drogue, l'engagement ensuite pour aider les jeunes à "ne pas se faire prendre" dans ces tentations et aussi à en sortir, le motif manichéen et christique de la rédemption.
            29 août, 11:42


Michel Joseph
Résonances d'événements : - mardi 28 août naissance de Goethe (1749) et mort de St Augustin (en 430) - mercredi 29 août décollation de St Jean Baptiste (an 32) - jeudi 30 août mort de Platon (348 av JV)

Questions à tous :
pouvez-vous dire si vous ressentez des résonances avec des événements personnels, biographiques, intérieurs, etc ? Pouvez-vous les décrire ? Quelles images cela donne t-il ? MERCI A TOUTES ET TOUS !
Virginie Riot, JOan Vergés Roviralta et Jean Marie Nogues aiment ça.
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            Jean Marie Nogues Lune différente depuis 18 mois ...
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            Margret Atelier Cosmobiographie a découvert que Goethe avait non seulement créé le cercle de couleur mais un lien avec la Musique. de là la Musique dans le retable de M.Grunewald et dans la peinture en général.. La Herzmeditation de Steiner qui m'a été rappelé hier par Annelies ramène à Platon surgit. ce sont des remèdes e.o pour ce qui suit: ces jours sont au même temps des anniversaire familial chez nous, donc les questions de relation avec les aïeuls, la communauté de solidarité familiale qui devient plus nécessaire en temps de précarité pour beaucoup.
            jeudi, à 21:32 · Je n’aime plusJ’aime · 3
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            Michel Joseph Platon : les 3 plus hauts idéaux sont les essences (Idées éternelles) du Bien, du Beau, du Vrai - ils devront s'unir à nouveau Goethe : "celui qui a la Science et l'Art possède aussi la Religion, celui qui n'a ni l'un ni l'autre, qu'il ait la Religion" St Augustin : le présent est le résultat de la rencontre incessante du passé et de l'avenir
            vendredi, à 00:14 · J’aimeJe n’aime plus · 3
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            Sylvie Richterova Je me suis demandée, en cherchant de cueillir d’une manière méditative ce qui reliait les trois Etres de la plus haute spiritualité : Goethe , S. Jean Baptiste et Platon, quelle était l’impulsion à cultiver d’accord avec l’esprit du temps. Une inspiration inattendue : LA BEAUTE. Surprenant ? Puis j’ai pensé que vraiment la beauté est Je me suis demandée, en cherchant de cueillir d’une manière méditative ce qui reliait les trois Etres de la plus haute spiritualité : Goethe , S. Jean Baptiste et Platon, quelle était l’impulsion à cultiver d’accord avec l’esprit du temps. Une inspiration inattendue : LA BEAUTE. Surprenant ? Puis j’ai pensé que vraiment la beauté est traitée aujourd’hui comme q.ch. de relatif et peu cultivée. Est-ce que c’est une impulsion « petite » ? Plus tard, j’ai ouvert le dialogue de Platon « Hippias ». Socrate le termine ainsi : « Ce qui est beau n’est pas simple ». Voilà de quoi méditer, voilà où prendre du courage pour l’activité artistique.
            Sylvie

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Michel Joseph
Les faiseurs de révolutions :
Ce sont les héritiers de Gandhi et de McDonald. Ils sont une poignée, quelques dizaines tout au plus, qui font trembler les potentats de l'ancien bloc soviétique. Depuis dix ans, ils exportent la révolution en Europe orientale et en Asie centrale. Ils ont participé à la chute de Chevardnadze en Géorgie, de Koutchma en Ukraine puis d'Akaïev au Kirghizstan. Aujourd'hui, ils s'emploient à déboulonner les dirigeants corrompus et autoritaires de Minsk, Almaty ou Bakou. Ces singuliers missionnaires sont serbes ou slovaques, géorgiens ou ukrainiens. Ils sont jeunes, hyperdiplômés, et ambitionnent tout bonnement de démocratiser le monde postcommuniste. Leur langue commune, c'est l'anglais, un très bon anglais en général. Et en général ils sont employés par des institutions occidentales, principalement américaines. A leur sujet, on pourrait parler de «brigades internationales démocratiques», parrainées par Washington. Certains d'entre eux ont d'ailleurs été sacrés «champions of freedom» par George Bush en personne. _Pour renverser les despotes de l'Est, ces révolutionnaires ont un savoir-faire unique, subtil mélange de non-violence, de marketing et de fund raising (collecte de fonds). Tous considèrent l'exportation de cette formule magique comme un devoir.
(tiré d'un article de Vincent Jauvert sur les "révolutions orange").

Ali Oubani : "L’organisation qui a joué un rôle majeur dans le contexte des tentatives américaines pour exploiter les révolutions du soi-disant «Printemps Arabe» et les dévier de leurs parcours, est l’organisation «CANVAS», spécialisée dans l’application de la stratégie du chaos, provoquée par le choc entre les peuples et les régimes ; une stratégie baptisée «la non-violence et la lutte pacifique». Cette organisation a assuré l’entraînement à un grand nombre d’activistes arabes avant et durant les rébellions arabes ; un entraînement sur la création de changements dans leurs pays et sur l’extension de la liberté et de la démocratie.
Tout observateur remarque qu’il existe des points communs entre les slogans prônés par les révolutions du soi-disant « printemps arabe » et ceux des «révolutions colorées». Cette nomination donnée aux mouvements de protestation qui ont eu lieu dans des pays hostiles à l’occident, comme les anciens pays communistes du centre et de l’est de l’Europe et de l’Asie centrale, avec le début du 21ème siècle. Les activistes de ces rébellions ont adopté les mêmes tactiques de « la lutte pacifique », en organisant des manifestations et des mouvements de protestation, en ayant recours aux rubans colorés ou à une fleur comme symbole (la révolution des roses en Géorgie, la révolution orange en Ukraine, la révolution des tulipes, des iris, des lis, des chrysanthèmes ou des roses en Kerkesia, la révolution du Cèdre au Liban, la révolution bleue réclamant la participation de la femme à la vie politique au Koweït, en 2005, la révolution du Safran en Birmanie ou à Myanmar, en 2007, et la révolution cramoisie au Tibet, en 2008."
Tiré de "CIA ou la stratégie du choc peuple-régime et le slogan du «poing levé»!", par Ali Oubani* *Voir plus haut dans ce groupe "Eurosophia"
J’aimeJe n’aime plus · · Annuler l’abonnementS’abonner à la publication · Il y a 34 minutes, à proximité de Paris
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Vincent Brégovic aime
Vincent Brégovic Merci pour le partage de cet article :)
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Margret Atelier Cosmobiographie
Oui, j'avais vu un documentaire il y a déjà pls mois sur ce sujet: une forme de 'non-violence' récupéré comme 'téchnique militante', hyperviolent dans la stratégie, aussi si on regarde les effets en Syrie, Lybie et ailleurs. de toute manièr...
e, les pays qui ont eu par la suite des éléctions démocratiques ont vu une avancée islamiste, la sharia, etc; la question à qui profitent les révolutions au final ? parait compliqué, mais elle peut se trouver dans l'article cité. La demarche maniquéenne de transformer le mal par le bien est retourné : un régime mal est combattu par une soidisante opposition 'bien' , mais en réalité pire encore...
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Il y a 27 minutes · Je n’aime plusJ’aime · 1
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Michel Joseph
Oui, c'est révélateur de la technique actuelle des 'forces adverses' : se vêtir des apparences des forces travaillant dans le sens de l'évolution des consciences (ex: non violence, démrocatie directe, vrai manichéisme) afin de mieux détourn...
er le nouveau qui veut venir et l'utiliser pour des buts retardataires (profit, influence, pouvoir, manipulation par la religion, etc). C'est de cela qu'il faut vraiment se méfier par rapport à l'avenir et le présent.

Michel Joseph
Voici un article qui fait le lien avec les deux liens que j'ai partagés tout à l'heure. On comprend l'attitude de poutine et de la Chine dans ces révolutions arabes (dues aux tendances spiituelles normales mais accélérées par des groupes spécialisés) MJ

vendredi, 31 août 2012 15:53
La Syrie, au cœur de la Guerre tiède ?, par Jean Géronimo
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J’aimeJe n’aime plus · · il y a 23 heures, à proximité de Paris

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            Valerie Fredin j'ai commencé la lecture ... fort intéressant ! c'est toi qui a écrit cet article ?
O       Michel Joseph Non, c'est de Jean Geronimo, j'ai juste écrit l'introduction - de même pour l'article précédent, sur la stratégie du choc, qui est de Ali Oubani.
           

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Michel Joseph
On savait que les révolutions récentes genre 'orange' étaient planifiées et provoquées par des groupes très bien préparés. Voilà qui permet de mieux comprendre et de relier à la soi disant "crise mondiale " actuelle...
CIA ou la stratégie du choc peuple-régime et le slogan du «poing levé»!, par Ali Oubani
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IRIB- Nombreux sont les aspects des activités de la CIA, dans le monde. Outre les opérations d’espionnage, la CIA prépare d’habitude les conditions pr …